Festival Intergalactique du Film Indépendant de Bésseges - FIFIB 2019

clément baratte
clément baratte
in group La Sauce B16

Les 14, 15 et 16 juin 2019, se déroulera à Bessèges, le 2eme Festival Intergalactique du Film Indépendant de Bessèges, dans les locaux de La Sauce B16, situé au 73, rue de la République à Bessèges. Entrée libre!

Parcequ’on a marre des films qui posent des questions, Wallay! on veut des films qui donnent des réponses!

Ce festival est ouvert à toutes les catégories de films: courts, moyens, longs, fiction, docufiction, documentaire, reportage, expérimental, animation…etc. Il y aura aussi des concerts, de la performance, de la bonniture et du glouglou.

Retrouvez prochainement le programme détaillé sur cette page.

Si vous souhaitez soumettre vos films ou venir participer d’une autre manière, contactez-nous par mail agronomad@yahoo.com, par téléphone 07 69 19 96 90 ou sur fb avec Republique Besseges

Cette année le FifiB donne carte blanche tout au long des trois journées du festival au collectif PRIMITIVI de Marseille
Primitivi, la téloche de rue marseillaise, fait des siennes depuis 20 ans et est toujours guidée par les mêmes lignes politiques : occuper le terrain, conquérir la parole et produire des images avec celles et ceux qui luttent ! Dans la tourmente que connaît la ville depuis quelques mois (le début du chantier dans le quartier de la Plaine avec l’édification d’un mur de 2m50 de haut tout autour de la place, l’effondrement d’immeubles à Noaïlles, l’expulsion de centaines d’habitants de leur logement et la colère citoyenne contre le mépris et l’inaction des politiques locaux), il a fallu se serrer les coudes et fermer les poings. Retours sur l’activisme médiatique de ce collectif.

ET PUIS EN VRAC COMME ÇA UNE PROGRAMMATION NON EXHAUSTIVE DU FESTIVAL, DES FILMS PROJETÉS AVEC, LE PLUS SOUVENT, LA PRÉSENCE DES RÉALISAT.RICE.EUR.S!
(MISE À JOUR AVEC HORAIRES IMMINENTE…)
 

JOHNY & THE MONSTERS de Clément Baratte

(2018 / France Angleterre / fiction 72 mn / Résonance)

Johny Coal vit et travaille sur les péniches des canaux londoniens, dernier refuge pour les squatters et autres travellers. Mais la ville est dure aux miséreux et n’en finit plus de rejeter au loin ses héros du passé.

 

DIBI de Papou Cissé

(2017 / Mali / fiction 13mn38)

Marizette, affectée par le décès de son fiancé, décide à plusieurs reprises de le joindre. Suite à un accident brusque, elle perd conscience et se trouve finalement entre la vie et la mort.

 

CORRESPONDANCES d’Andreas Landeck

(2009 / France / fiction 35mn)

Une jeune femme habite dans une ancienne gare désaffectée avec un père casanier qui ne l’a pas vue grandir. Elle-même est solitaire, étrange, dans ses mondes chimériques. Un jour, elle quitte la gare, des allers retours entre l’amour, la mort, l’enfance. Histoire de grandir à son tour, de prendre place dans un monde d’adultes.

 

LA PARTIE CREUSE de Jacky Brignier

(1974 / France / fiction super 8 / 30mn)

Poésie ouvrière révolutionnaire

Quelque part dans le monde #1
(Le Studio 83 / 2019 / Chine / 15mn30)

Le film est une forme d’essai sensoriel mêlant musiques, sons directs et images de la Chine moderne.

Il à été réalisé entre 2018 et 2019 en Chine à Pékin, Tianjin, Tai An, Zibo.

Il questionne un monde enfermé à l’intérieur de ses propres frontières, surveillé en permanence, fasciné par les emblèmes de ses pouvoirs passés et futurs.

L’auteur signe les images, le montage ainsi que la musique en association avec Rico Brinx et Amaury Louvet.

A propos du réalisateur:

Né en 1970 Laurent Lindebrings est réalisateur, cadreur, monteur, musicien,

Il produit, réalise des oeuvres documentaires depuis 1994 portant sur le développement dans les pays du Sud et en particulier en Asie.

Il alterne entre documentaires engagés (« Agent orange : une bombe à retardement »), essais vidéos (« Vertigo », « Quelque part dans le monde »), enregistrements de musiques traditionnelles (Quartet Nguyen Minh Bar), musiques de films…

LES OREILLES DE LA TETE de Ozibut

(2018 / France / fiction 11mn08s )

Difficile d’expliquer au commissaire qu’une journée devient compliquée quand la frustration d’un grain de café vient enrailler une psychologie fragmentée.

Ozibut, golfeur et chanteur de son état, raconte avec un point de vue aussi burlesque qu’inquiétant les événements l’ayant mené à franchir la frontière du rationnel.

Il dit la vérité, toute sa vérité.

 

ONDER  de Kollekief K

(tragicomédie surréaliste / 23mn)

« Un homme fête son anniversaire, mais rien ne se passe comme prévu » (New York Times).

« …’Onder’, c’est une Descente hyperindividualiste à  la recherche du Néant » (BFMTV).

 

Praha, d’Anne Barthélemy et Pierre Bernardi

(2010 / docuphoto 4’52 »)

Regards croisés à Prague, qui nous inspirait pour la littérature de Kafka, et pour son histoire. La ville nous a aussi plus largement parlé de la société moderne : du manque d’espoir, de noirceurs et de solitudes. Mais aussi de tendresse et de poésie.

 

D’ici, d’Anne Barthélemy et Pierre Bernardi

(2008 / docuphoto 6’04 »)

Quatre destinations : France, Ouzbékistan, Inde, Népal.
Deux regards. Une correspondance photographique.

 

ANENT d’Ekiem Barbier

( 2018 / Les films invisibles / documentaire 42mn)

Anent est un film documentaire réalisé en haute Amazonie d’Équateur durant l’été 2016. Le film part à la rencontre des Ashuars, il invite à un voyage dans leur communauté, dans leurs espaces, mais aussi dans leurs rêves, leurs récits et leurs imaginaires.

 

BE’ JAM BE de Cyprien Ponson et Caroline Parietti

(2017 / France Suisse / documentaire 85mn)

Au Sarawak, l’un des deux États malais de l’île de Bornéo, « ceux de l’amont des rivières » sont les premiers touchés par la déforestation. Les Penan, naguère nomades, sont aujourd’hui dans le cœur du tourbillon : comment continuer à vivre quand tout s’effrite autour de soi, quand le paysage disparaît entraînant avec lui langue, pratiques, esprits ?

BE’ JAM BE est un film-forêt, un cri de lutte, un théâtre d’ombres en langue penan au cœur des jungles profondes de Bornéo desquelles émane le chant incantatoire des invisibles.

 

LA CABANE de Mohamed Ali Ivesse

(2018 / France / 26min / prod. Cie Peanuts)

Dans le 3ème arrondissement de Marseille à la Belle de Mai, Libertatia ou le 102ème Département – un groupe de travail pluridisciplinaire regroupant habitantEs du quartier et artistes – se lance, en collaboration avec Philippe Zunino, dans la construction d’un espace de libération et d’écoute de la parole : la Cabane Métamentale. À travers cette performance, les « libertatien(nes) » essaient de poser de façon ludique un diagnostic sensible sur leurs conditions de vie en France.

 

TIGITAWEN UDANEN, LES PILIERS TOMBES de Sara El Rhazoui & Jérome Fino

(2016 / Niger /60min)

En juillet 2015, dans la ville de Tahoua au nord du Niger, le médecin Adal Rhoubeid crée le Mouvement Démocratique pour le Renouveau (MDR Tarna).

À peine 6 mois plus tard il se présente aux élections présidentielles et législatives,
devenant le premier touareg à briguer la présidence du Niger depuis l’indépendance en 1960. Malgré de maigres de moyens et une corruption généralisée, cette aventure dessine un portrait saisissant de l’activité politique du Niger.

 

AKOUNAK TEDALAT TAHA TAZOUGHAI de Christopher Kirkley

(Niger / docufiction 75mn)

Littéralement: “Pluie de couleur bleue avec un peu de rouge”

L’histoire d’un jeune homme dans le Nord du Niger, qui essaye de devenir guitariste, envers et contre tout. Comme Prince dans sa ville de Minneapolis, Mdou Moctar doit faire face à une concurrence féroce, à des conflits familiaux, à des épreuves amoureuses. Moto mauve poussiéreuse, mp3 qui passent d’un téléphone portable à un autre, répétitions endiablées  … À la nuit tombée, Mdou Moctar hypnotise les foules avec son blues du désert
PLUS BEAU LE CHÂTEAU – le chapitre manquant de Nathan Brenu

(France / documentaire 36mn)

« 2 décembre 1951 Monsieur le commissaire central de Marseille.

Votre transmission n° 1853 Comme suite à votre transmission citée en référence concernant les agissements de certains squatters qui occupent le château de la Buzine à la Valentine, je vous prie de faire surveiller le château par des rondes fréquentes et inopinées ces occupants et les mettre en demeure de se conduire correctement »

 

J’VEUX DU SOLEIL! de François Ruffin et gilles Perret

(2019 / France / documentaire 75mn)

« J’ai changé les plaquettes de frein et le liquide de refroidissement. 350 € chez Norauto… » C’est parti pour un road-movie dans la France d’aujourd’hui! Avec leur humour et leur caméra, Gilles Perret et François Ruffin traversent le pays: à chaque rond-point en jaune, c’est comme un paquet-surprise qu’on ouvrirait. Qu’est-ce qui va en sortir ? Des rires ou des larmes ? De la tendresse ou de la colère ? De l’art ou du désespoir ? Les deux compères nous offrent des tranches d’humanité, saisissent cet instant magique où des femmes et des hommes, d’habitude résignés, se dressent et se redressent, avec fierté, avec beauté, pour réclamer leur part de bonheur.

 

(sous réserve)

LE ROND POINT DE LA COLERE de Pierre Carles, Laure Pradal, Olivier Guérin, Bérénice Meinsohn, Clara Menais & Ludovic Reynaud

(France / 2019 / documentaire 60 mn)

Il était une fois le petit peuple des Gilets Jaunes entre Camargue et métropole de Montpellier. Au commencement de ce peuple, il y a une colère, un cri, du désespoir. Au commencement de cette mobilisation, un décor : des ronds- points en zone le plus souvent périurbaine. Le rond-point, symbole du fantasme capitaliste du fluide qui ne s’interrompt jamais et se régule lui-même. Ce petit peuple de Gilets Jaunes s’attaque à cette fluidité en trompe-l’œil, cette mobilité sociale mensongère, cette cruelle injonction à être « en marche ».

 

G.A.R.I. de Nicolas Réglat

(2013 / France / documentaire 83 minutes)

Espagne, mars 1974. Alors que le franquisme condamne à mort les opposants, que des centaines de prisonniers politiques sont menacés de mort en Espagne, cinq membres du MIL (Mouvement Ibérique de Libération) risquent d’être condamnés à mort par la justice franquiste. Pour leur éviter le garrot, quatre groupes d’activistes à Paris et à Toulouse décident d’unir leurs forces dans un réseau appelé les GARI (Groupes d’Action Révolutionnaire Internationalistes). Ils organisent l’enlèvement de Balthazar Suarez, représentant de la Banque de Bilbao à Paris en échange de la libération de leurs camarades du MIL et une centaine de prisonniers politiques. Quarante ans plus tard, le réalisateur, qui a grandi dans le secret de cette aventure, profite de la fin du délai de prescription pour donner la parole à des membres de sa famille et d’autres anciens des GARI qui nous parlent de cette époque, de l’enlèvement du banquier Suarez pour réclamer la libération des camarades, des actions mises en œuvre pour lutter contre la dictature et des conséquences de leurs actes

 

NUMERO 81 de Clément Baratte

(docu /France Italie /23mn)

Retour sensible d’une femme ā Genova sur les traces des manifestants du G8 de 2001.

 

++++CONCERT
LE SAMEDI SOIR AVEC
SHARK’S LAW
surf’n’roll /Los Angeles
SWIMMING POOR
emocrustttdoomer/Madrid
 

et le dimanche aprés midi:

++++ATELIER TOURNÉ-MONTÉ
“LE DIMANCHE A BESSEGES”
Pendant deux heures, les réalisat.eur.rice.s se répandent dans le village pour réalisera un film sur le vif. Tout est permis. Projection ā chaud dés le retour!

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