Nous sommes un groupe d’habitants de Bessèges réunis en association pour sensibiliser les bességeois à la démarche résiliente des villes en transition telle qu’elle est définie par Wikipedia :

« Le réseau des villes en transition est un mouvement social qui rassemble des groupes animant dans leur commune une initiative de transition, c'est-à-dire un processus impliquant la communauté et visant à assurer la résilience (capacité à encaisser les crises économiques et/ou écologiques) de la ville face au double défi que représentent le pic pétrolier et le dérèglement climatique.

Ce mouvement s'inspire d'un exercice de descente énergétique locale, effectué en 2005 par les étudiants du cours de soutenabilité appliquée de l'université de Kinsale sous la direction de Rob Hopkins, formateur et enseignant en permaculture1. La première mise en application a été initiée en 2006 dans la ville de Totnes au Royaume-Uni. Depuis, le mouvement est devenu international et compte plus de 960 initiatives officielles.

L'originalité du mouvement des initiatives de transition par rapport aux mouvements écologistes ou sociaux existants tient en plusieurs points. Tout d'abord, la vision de l'avenir est résolument optimiste, et les crises sont vues comme des occasions de changer radicalement la société actuelle. La deuxième originalité est que le mouvement concerne la communauté dans son ensemble car c'est cette dernière qui doit porter le changement.

L'action ne doit pas exclusivement venir des gestes individuels quotidiens, ni des instances politiques via la législation. C'est pourquoi le mouvement des initiatives de transition se considère apartisan et choisit généralement d'éviter les confrontations (manifestations…).

Ensuite, le mouvement a développé une théorie psychologique inspirée de celle des traitements des dépendances toxicologiques pour tenter de traduire le désespoir ou le déni souvent consécutifs à la découverte du pic pétrolier et de notre dépendance au pétrole, en actions concrètes. Cette originalité semble à la source du succès que connaît le mouvement des villes en transition. »

Cette démarche a cependant été particulièrement critiquée par son manque d’engagement politique. C’est pour cela que nous souhaitons impliquer dès le début de notre démarche, notre Mairie de façon à pouvoir travailler et avancer main dans la main avec elle. Le mouvement y gagnerait en transparence et sans aucun doute très largement en efficacité si l’on en croit les divers documentaires présents sur internet ou disponibles en DVD et relatant les exemples français de villes minières ayant réussi leur transition : Loos-en-Gohelle et Ungersheim (film “Qu’est-ce qu’on attend?”)

Le collectif pour une transition citoyenne a établi un “Pacte pour la transition” assorti de 32 mesures et d’un guide complet dont les communes peuvent s’inspirer pour se mettre en chemin.

Forts des expériences qui nous ont précédées dans cette démarche, nous entendons proposer un premier événement de sensibilisation.