Manuela peux-tu me décrire le projet de ton documentaire en quelques mots ?

Comme un îlot de pauvreté au milieu de la beauté du monde, des gens vivent au RSA. Le cliché c'est de penser que vivre au RSA c'est de ne rien faire, mais ça c'est un statut administratif. Vivre au RSA c'est le peu d'argent qu'on gagne ou qu'on reçoit ça, c'est un statut administratif,  mais la vie elle se remplit d'autres choses.

De quoi se remplit la vie ? Elle se remplit de projets de solidarité, d'invention loufoque et d'une volonté un peu poussé par l'auteur, je dois le reconnaître, d'investir les berges de la rivière qui sont dans cette ville friche, abandonnés par la ville elle-même

Et moi je crois que cette ville est marqué par un inconscient qui passe par la rivière, qui est le lieu ou a eu lieu la première catastrophe industrielle. Ce lieu raconte ce que l'on fait après la catastrophe. Après ça a été au lieu des hauts fourneaux et de l'industrie minière et après la deuxième catastrophe c'est la fin de la fin des mines et qu'est-ce qui se passe quand tu as plus d'industrie et qu'on ne s'en occupe pas ?

Voilà donc le film circule entre des espace vivant de la rivière investi par les gens qui occupent de façon clandestine les anciens lieu habité par les fantômes !